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ID BREAK 1959, Numéro 00015, LE PLUS VIEUX DU MONDE


En septembre 2004, une annonce laconique stipule que le plus vieux break ID du monde est officialisé et en vente. Il porte le numéro de série 3300015. La série commence avec le numéro 3300001 dès le 30 septembre 59, c’est donc le QUINZIÈME break ID jamais produit. Les premiers break sont donc apparus pour le millésime 60. Étant donné qu’il y eu 30 break produit la première journée, on a en plus du plus vieux break ID, un survivant de la première journée de production, DU DÉLIRE !!!!!

C’est à Rétromobile 2005 qu’un ami me fait savoir la vente de ce break. Je ne tilte pas vraiment et oublie rapidement l’histoire. Mais en août 2005, mon fidèle Fredo me parle à nouveau de ce break toujours pas vendu, ça le travaille il aimerait bien l’acheter. D’après ses dires, c’est une épave et il me fait parvenir les 5 photos ci-après. Au bout de 2 heures de discussion, je décide d’entrer en contact avec le propriétaire. Coup de fil dés le lendemain, et j’ai au téléphone un monsieur très sympa. Il connaît très bien mon site et rapidement me laisse entendre qu’il me ferait un prix si je voulais son break. Il aimerait bien le savoir chez moi car il serait entres de bonnes mains et il pense qu’il serait assez rapidement restauré dans les règles de l’art. Ce sont ses propos et je suis flatté et surpris qu’il connaisse si bien mon site (je vais finir par croire que mon site est de bonne notoriété). BINGO je craque complètement. Mon ami Fredo ne pouvant se l’offrir, je franchis le pas. De plus le break est à 120 kilomètres de Genève, donc très près de chez moi, ça suffit pour me finir. Mes économies sont au plus bas, la ruine n’est pas loin mais tant pis, on a qu’une seule vie, et comme je voulais un jour me payer un break premier nez (croyez-moi c’est très difficile à en trouver), autant que se soit le plus vieux du monde, puisque la très exceptionnelle occasion se présente. Rendez-vous est fixé pour le mercredi 14 septembre 2005 pour aller chercher l’épave..euh je veux dire la merveille !!!! Il faut tout organiser, voiture, plateau, douane…… Je n’ai que ses 5 photos de très mauvaise qualité pour patienter. Vivement le jour J.

CE BREAK N’EST PLUS MA PROPRIÉTÉ DEPUIS MAI 2013. IL A QUITTE LA SUISSE EN SEPTEMBRE 2013, CHEZ UN TRÈS BON AMI.

Et voilà comme prévu 2 semaines plus tôt, je me suis rendu le mercredi 14 septembre 2005 dans l’Isère près de Chambéry récupérer ce fameux break. Comme je m’attendait bien à une ruine, je ne fut pas déçu du tout. Bien que le caisson arrière semble encore tenir debout. La carrosserie est totalement HS sauf les ailes arrières et le hayon. Même le capot est bigné. Par contre l’auto n’a jamais pris de coups avants ou arrières. Et le plus beau c’est qu’il a TOUTES SES PIÈCES D’ORIGINES. Jacky son ancien propriétaire est ravagé des premières DS, il possède 12 DS premier nez avant 62. Certaines sont des épaves, d’autres le sont presque…. Toutes n’ont pas bougé depuis des années et couvertes de poussières. Je vous ferez prochainement une page sur son local car c’est fabuleux. Bravo à lui pour sa passion et pour avoir sauvé de la casse des très vieilles DS (mais il n’a aucune 56, dommage pour mon classement). Revenons à ce break. On le sort de son emplacement dans lequel il dort depuis 10 ans, il est arrivé par plateau mais fut placé par ses propres moyens là. Classiquement, on lève le break en plaçant des bouts de manches à balais dans les cylindres. Et on le monte sur sa remorque. On se quitte la nuit tombée et on se donne rendez-vous pour le jubilée. Je traverse la frontière par Genève vers 23h00. Et je laisse le break près de Lausanne pour le dédouaner le lendemain matin en zone port Franc. Jeudi 15 au matin, il est dédouané en 30 minutes, je paie les frais et à 10h00 du matin, ce break devient officiellement Suisse et à mon nom.